Ka-Trukpin
Ils voient la vie se détruire et ils accusent les nouveau-nés.
Ils n’ont une autre excuse que l’innocence.
Personne ne les condamne.
Ils se jugent eux-mêmes.
Qu’ils lavent et fassent sécher leurs habits.
Ils n’importunent pas le soleil.
Ces noms ont consulté pour Agbako.
Agbako est pauvre et a une vingtaine d’enfants à nourrir.
Il se propose de les noyer pour avoir la paix.
Ka-Trukpin lui dit:
« Prends cette jarre. Use de tes moyens pour la remplir d’eau.
Toi seul, tu feras dix tours.
Avec tes enfants, tu ne feras qu’un tour.
Garde ces cauris pour la saison des pluies. »