“Di Fu
Haine.
Ikorira.
‘Un coq mouillé est impropre à ce sacrifice.
Surveillez la cuisson.
Ce récipient absorbe la sauce.
Enlevez les feuilles du feu avant qu’elles ne se réduisent en cendre.’
Ces thèmes consultent pour Ajèro Madukpè.
Pourquoi ne portez-vous pas des griefs contre vous-même ?
Allons chez celui qui reçoit tout et ne donne rien en retour.
Il est inutile de lui apprendre à remercier.
N’insistez pas.
Il n’y a aucune manière de lui dire qu’il traîne une cécité.
Il vous dira qu’il voit mieux que vous.
Restez avec lui.
Apprenez-lui tout sauf la haine.
Justement, c’est ce qu’il connait mieux que vous.
Réfléchir avec lui n’est pas facile.
D’ailleurs, vous perdrez du temps à vouloir lui trouver un autre nom.
Tout le monde l’appelle la haine.
Elle habite toutes les maisons mais personne n’avoue la connaître.
Qui ne la cache pas à son voisin ?
Quand elle crie, tout le monde tente de la faire taire.
Quand elle pleure, essayez de la consoler.
Di Fu, comme vous, n’a rien contre elle :
‘Ikorira ko ya tò fun Ifè.
La haine n’est pas différente de l’amour.
L’une et l’autre servent la vie.
La terre déteste l’huile.
Ne demandez pas à l’eau de l’aimer.
Quand le feu brûle intensément,
Demandez-vous s’il ne reçoit pas un répugnant visiteur.
Exécrable, l’huile n’est pas maudite.
La rouille la fuit.
Les Dieux l’aiment.
La haine apporte de la souplesse à la vertu.'”
Extrait du Livre de Cham