“Abla Tula
Validation.
Afòwòsi.
La perdrix ne parle pas comme le perroquet.
Le perroquet ne parle pas comme la tourterelle.
La tourterelle ne parle pas comme le pigeon.
Le pigeon ne parle pas comme la poule.
La poule ne parle pas comme le canard.
Cessez de comparer les édits.
Aux funérailles d’Eshu,
Obatala a demandé le sacrifice de trente béliers.
Oshumaré, quarante cabris.
Chango, le sacrifice de cents bœufs.
Canards, pigeons, poulets, par centaines, sont prescrits par les autres corporations divines.
À grande personnalité, cérémonie grandiose.
Orunmila ne l’entend pas de cette oreille.
Son ami est mort et mérite plus qu’une cérémonie pompeuse.
‘C’est dans le malheur qu’on distingue le vrai ami, dit-il.’
Ifa n’est pas resté indifférent à cette perte cruelle.
Il manifeste sa douleur et son indignation.
‘Les Dieux nous poussent à plus de pertes.’
Abla Tula dit aux compagnons éplorés :
‘Lequel parmi eux vous a jamais désobéi ?
Vous leur avez donné un trône.
Il utilise leur couronne pour régler les affaires de ce monde.
Rien ne remplacera celui que vous avez perdu.
Mais, faites ce qu’ils ont dit.
Et vous auriez obéi à vos propres ordonnances.'”
Extrait du Livre de Cham
