“Abla Di
Sexualité.
Ibalopó.
L’éclat du jour ne lave pas le pagne.
Le puits tari ne vous enlève pas la force de creuser un autre puits.
Les greniers vides ne vous interdisent pas de cultiver de nouveaux champs.
Chango la ba wa.
Iwa ré ni kò wa.
Ilopò nta ajéré.
Nous venons voir Chango.
Le bon sens nous éduque.
L’accouplement vend ses réserves.
Nous avons trouvé Iya, la femme de Chango, dans les bras de Iwa.
L’adultère commis ne se révoque pas.
Chango, ‘ce qui est fait est fait.’
Le procès tenu précipitamment ne satisfait pas Chango.
Un flagrant délit nécessite plus qu’un procès.
La colère de Chango réclame une plus forte sanction.
À désunir ici et unir là-bas, que le tribunal lui propose une meilleure sentence.
Iya ne déplaît pas à Chango.
Mais elle a choisi Iwa.
Là-dedans, les Dieux ont leurs mains.
Le Ciel accorde, purifie et pardonne.
Ses thèmes consultent pour Ilopò qui encourt la colère de Chango.
Abla Di :
‘Désavouez la bêtise.
Avouez la sottise.
Coupez court et réfléchissez.
Coupez long et réfléchissez encore.
La vie ne vous endette pas.
Vous vous endettez vous-même.
Acquittez le rite.
Retenez l’insensé.
La vie vous montrera mieux.'”
Extrait du Livre de Cham
