Di-Tchè
Di-Tchè a dit à la houe.
« Si tu laboures, laboure.
Si tu cries, crie.
Que tes billons ne se confondent pas aux allées.
Que ta voix ne se mêle pas à celle des vents.
Les habits du bananier sont déchirés.
N’en fais pas une cause.
Fais-en une conséquence.
Quand les oiseaux chantent le matin,
Ils ne voient pas la cause,
Ils voient les effets. »
La houe n’a jamais fait ses sacrifices.
Elle va toujours affamée.