Fu Tchè
O Fu-Tchè montre-toi bien.
Je te perçois comme un point minuscule brillant dans le noir.
Veux-tu me montrer la lumière de l’infini?
Je te perçois comme une petite pierre scintillant dans un tas de sable.
Veux-tu me montrer la grandeur de l’infini ?
Atteignons la grandeur.
Atteignons l’infini.
Ce n’est pas à la passion que je m’adresse.
Dans la forêt, ce secret se confie à un bâton.
Ces noms ont consulté pour Olukusso.
Le puissant roi Olukusso veut s’unir à une déesse.
Il a été aussi appelé Odalè.
On dit que Chèlètan ne partage pas son sort.
Fu-Tchè lui dit:
« Quarante contient un.
Un emplit quarante.
Cela ne te suffit pas.
Tu as toujours un vide à combler
La femme qui te convient est un bâton.
Tu la trouveras à l’orée de la forêt.
Ne l’appelle jamais par son nom.
Le jour où tu le feras, elle te châtiera. »
Le roi Olukusso est un libertin.
Il ne fait pas ses sacrifices. Il n’en a jamais fait.
Rien ne pourra l’empêcher d’offenser sa femme.
Un simple bâton aura raison de lui.
A vouloir plus que d’ordinaire, Olukusso s’offre à la dérision de son royaume.