Guda-Trukpin
Si tel est l’abominable, nous l’avons voulu.
Nous récoltons ce que nous avons semé.
Le bon est peut être le mauvais.
Mauvais l’autre qui a tué le mouton de sa mère.
Que le Ciel le juge.
Ces noms ont consulté pour un tribunal.
Qui tranche les affaires de ce monde comme Guda, celui qui ouvre le chemin.
Guda s’attend à d’horribles rituels.
Guda Kpèlè, tu mérites plus qu’une distinction.
Le chemin n’est ni crime ni vengeance.
Les dieux glorifient le Ciel.
Et nous que magnifions-nous ?
Le devin Guda-Trukpin nous répond :
« Une tête tombée n’ouvre pas la voie au massacre des enfants.
Une poule perdue n’ouvre pas la voie au vol.
Une insulte n’ouvre pas la voie à une guerre.
Le mouton de Ya ne se trouve pas que dans le ventre de l’autre, nous l’avons aussi en nous. Qu’il sache prévenir la colique, nous le pouvons également. »
