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9 août 2019

4.1 TRANSPARENCE

 

“Di Gbé

 

Transparence.

 

Akoyawo.

 

Quand l’heure sonne, les entrailles s’ouvrent.

 

De ce moment, la femme se souviendra tous les jours.

 

Du pacte aussi.

 

Personne ne le vit autant que la femme elle-même.

 

L’enfantement est transparence.

 

Il dénude tout.

 

C’est pourquoi tous les secrets le respecte.

 

Orunmila nous dévoile son pouvoir :

 

‘La transparence est ce que la nature ne cache pas.

 

Ce qui obéit à la transparence, vit longtemps.

 

Tshango le sait.

Les Orisha le savent.’

 

Di Gbé protège la transparence.

 

Di Gbé dit à une femme indisposée par les indélicatesses de son enfant :

 

‘Ton enfant ignore tes peines.

 

Mais, ne le maudis pas.

 

Le jour de sa naissance, le sang que tu as versé a coulé jusqu’au fond de la terre.

 

Le sang est rentré dans la terre où il s’échauffe encore.

 

Toujours, il s’échauffera malgré l’eau avec laquelle il a été versé.

 

Ce pacte est transparent.

Tu le sais.

Ton enfant le sait.

 

L’enfant reviendra.

 

Il traversera le sang versé et viendra.

 

Ne le maudis pas.

 

Ce pacte suffit.

 

De tous les pactes, celui-ci est le plus transparent.

 

La nature ne le dissimule pas.

 

Au moment opportun, laisse-le verser des larmes.

 

Verses-en autant que tu pourras.

 

Mais ne le maudis pas.'”

 

Extrait du Livre de Cham

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