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9 août 2019

5.7 CRISE

Losso Abla

Crise.

Idaamu.

‘Idaamu ni aisan.’

La crise détermine la maladie.

La raison du fou se limite au constat.

Celle du sage se compare à la bonté.

Le fou et le sage s’entendent.

Disons qu’ils s’écoutent.

À Jèbou, il se raconte que les fous vivent avec les sages.

À Kolobo, cela se vérifie.

 

Nous avons vu un fou suivre un malade transporté par des secours.

 

Chez le Babalawo, le fou s’approche du patient.

 

‘Eh ! malade, éloigne-toi de notre parent, crie-t-on au fou.

 

Losso Abla diagnostique :

 

‘Le malade dit ses souffrances.

 

Il se plaint, court, saute ou gémit.

 

Un neutre et silencieux ne peut être déclaré malade.

 

L’autre debout,

 

Tantôt plus ahuri,

 

Tantôt plus bavard,

 

N’est qu’un fou.’

 

Le fou se redresse et dit au guérisseur :

 

‘Baba, j’ai tout suivi.

 

Celui qui est couché n’a rien.

 

Ce sont ceux qui l’accompagnent que vous devez soigner.’

 

Ami, je connais tes crises, mais là, tu dis des sottises.

 

Le fou répond :

 

‘Maintenant, je comprends mieux.

 

À Kolobo, il n’y a que des malades.'”

 

Extrait du Livre de Cham

 

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