“Aklan Abla
Suicide.
Igbèmi ara èni.
Je ne veux pas danser devant ce corps.
Dites au chef d’orchestre de s’en aller avec son équipe et ses instruments.
Voici que sa pirogue fend l’eau.
À l’autre rive, vous saurez pourquoi il est ligoté.
L’humain a perdu son nom sacré.
Vos enfants le chercheront en vain.
Comment vont-ils vivre sans ce roi ?
Vos comportements préparent d’autres suicides.
Allez chez Assounhoui.
Celui-là vous montrera le visage de votre sort.
Ajègbo était tyrannique et despote.
Ses rêves de mariage et de foyer s’étaient évanouis.
La fille d’Ibajè lui avait accordé sa main par compassion.
Aklan Abla avait dit à Ajègbo :
‘Ce fruit ne se mange pas.
Adamou avait perdu le paradis pour l’avoir mangé.'”
Extrait du Livre de Cham