Aklan-Gbé
Je suis bien guéri.
Fa l’affirme, je suis bien guéri.
Que me reste-t-il ? Pourquoi me retenez-vous?
Le guérisseur Aklan-Gbé retient son malade.
Qui le lui refusera? Qui le lui refusera?
Le guérisseur Aklan-Gbé retient son malade.
Qui contrariera la décision du guérisseur Aklan-Gbé ?
Olodumaré a dit:
« Construisez-moi une maison. »
Tous les enfants d’Ifa se sont mis au travail.
La maison s’est élevée sans Aklan-Gbé.
Il n’a pas participé à la construction de la maison de Dieu.
Il craignait de se courber et de se redresser sans cesse.
Il dit à Dieu:
« Si tu veux que je reste debout, laisse-moi debout.
Si tu veux que je reste courbé, laisse-moi courbé. »
Aklan-Gbé n’est ni paresseux ni désobéissant.
Il sait ce qu’il dit. Il a la mémoire et il craint.
Aklan-Gbé craint pour lui-même. Ses os sont fragiles.
Il craint également pour ses patients.
La volonté de Dieu peut s’exécuter sans lui.
Il craint de les voir tantôt guéris et tantôt malades.