DPI Cours 39

10 août 2019

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La valeur des aptitudes relationnelles

Troisième clé : respectez les systèmes de croyances

Dans notre histoire du Lion, du Vautour et de la Hyène, nous avons vu quelques bons exemples de différences dans les systèmes de croyances.

Le Vautour souhaite que le Lion et la Hyène respectent sa crête de plumes.

Le Lion se met en colère si quelqu’un le regarde droit dans les yeux.

La Hyène déteste tout particulièrement qu’on parle d’elle derrière son dos.

Nous avons tous ce type de systèmes de croyances.

En développant les aptitudes relationnelles, il faut garder à l’esprit que les systèmes de croyances des autres peuvent ne pas être compatibles avec le nôtre. Nous apprenons à respecter nos différences et réalisons que parfois nous ne savons pas comment une autre personne souhaite être traitée.

Par exemple :

Le fait de regarder droit dans les yeux est considéré comme une insulte ou un défi dans certaines cultures ; dans d’autres, c’est un signe d’honnêteté et de confiance. Être direct peut être précieux dans une culture et considéré comme grossier dans une autre.

La hiérarchie est jugée importante dans certains endroits et moins dans d’autres.

La liste est longue. L’essentiel est que nous ne pouvons pas toujours juger comment nous allons mieux communiquer en fonction de nos propres standards de ce que nous aimons ou détestons. Nous avons chacun un ensemble distinct de croyances clés dans une pluralité de domaines. Les modes d’emploi se sont développés à partir des croyances qui sont aussi individuelles que des empreintes digitales. Voici certaines bases de ces modes :

La culture – L’appartenance ethnique – La politique – Les rôles sexuels – L’éducation – Le statut économique – La religion – L’âge – Le statut social

Plusieurs fois, la personne avec laquelle nous communiquons pense et fonctionne assez différemment de nous. À la seconde où nous violons une croyance à laquelle croit fermement une personne, nous avons engagé une communication négative. Accumulez ce type de communications et vous perdrez la confiance de l’autre. Plus nous connaissons les systèmes ou « les modes d’emploi » des personnes à qui nous avons affaire, plus nous sommes aptes à nous identifier à elles de façons qu’elles considèreront comme positives. Cela ne fait aucune différence si nous fonctionnons de la même manière ou si nous pensons que leur façon de fonctionner est celle dont l’être humain devrait fonctionner.

Pour réussir l’interaction avec une autre personne, il nous faut respecter ses croyances et son mode d’emploi. Si nous ne les connaissons pas, nos relations sont vouées à l’échec.

Une grande part de la communication efficace et des aptitudes relationnelles est un travail de recherche. Les bons communicateurs avec d’excellentes aptitudes relationnelles ne traitent pas tout le monde de la même façon.

Quatrième clé : contrôler les conclusions

Il y a tellement de manières pour les gens de commettre des erreurs de communication que ce serait pure futilité que d’essayer de toutes les lister. Alors, nous allons simplement nous concentrer sur une chose qui peut vraiment se corriger et qui peut faire une grande différence : la conclusion et l’interprétation.

Aucun de nous, peu importe à quel point nous sommes talentueux, n’écoute exactement ce que dit l’autre. Les mots sortent, puis ils traversent les filtres de notre esprit. Ce qui se révèle à nous n’est pas exactement ce qui a été dit. C’est notre interprétation de ce qui a été dit.

Prenons un exemple :

Nous pouvons dire à un collègue « Hey, je n’avais pas réalisé que tu travaillais ici depuis si longtemps. » Et, en fonction des filtres par lesquels les mots passent, votre collègue pourrait interpréter cela de cette façon :

«Bien, maintenant il sait qui est le plus ancien ici. Peut-être que je me ferai respecter. »

« Il pense probablement que j’aurais déjà du prendre ma retraite. »

« Il pense qu’une personne qui travaille ici depuis si longtemps ne doit pas pouvoir obtenir de travail ailleurs. »

« Enfin, j’ai peut-être trouvé quelqu’un qui apprécie vraiment mon expérience. »

La vérité est que nous ne savons jamais ce qu’une personne veut réellement dire à moins de le lui demander. Notre esprit conclut un sens à partir des mots qui sont prononcés, que nous interprétons alors de plusieurs façons. La seule façon pour nous d’établir plus de certitude est donc de vérifier nos interprétations de ce qui a été dit. Nous appelons ceci « le test de réalité » ou « le contrôle des conclusions ».

Le contrôle des conclusions est une part essentielle pour établir l’esprit de curiosité dans nos communications, qui nous place comme une personne qui est « intéressée » plutôt que comme une personne qui essaie d’être « intéressante ». Le contrôle des conclusions nous aide également à clarifier et à établir avec certitude le sens de ce qui a été dit. Les phrases suivantes sont des exemples qui vous permettraient de contrôler les conclusions dans une communication :

« Lorsque vous dites… J’ai déduit que cela signifie que… Est-ce exact ? »

« Ce que je comprends de ce que vous dites c’est… Est-ce que j’ai bien compris ? »

« Il y a beaucoup de façons dont je pourrais interpréter ce que vous vouliez dire lorsque vous avez dit … Pouvez-vous m’aider à comprendre ce que vous vouliez dire ? »

Tous ces exemples sont très utiles et nous pouvons les utiliser pour garder nos communications avec les autres sur la bonne voie et les plus exactes possibles. L’esprit de curiosité est la plus indispensable de toutes les aptitudes relationnelles. Ceux d’entre nous qui veulent réussir dans leurs relations avec les autres, travaillent dur pour développer la technique du contrôle des conclusions.

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