DPI Cours 41

10 août 2019

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La valeur des aptitudes relationnelles

Huitième clé : acceptez la responsabilité personnelle

Nous avons tous été tellement contrariés par moments que nous ne voyons vraiment pas comment nous avons pu être mêlés à un désaccord ou à un problème. Certaines personnes ne voient apparemment jamais comment elles ont pu jouer un rôle dans un conflit avec une autre personne. D’autres imaginent que tout ce qui tourne mal est de leur faute. Quelque part entre ces deux extrêmes, il y a une personne qui a un sens juste de la responsabilité personnelle. Voici comment pourrait penser la personne qui a acquis la responsabilité personnelle :

Les querelles font partie de la vie et il n’y a pas de défaite dans l’échec.

Je n’essaierai pas d’analyser une situation préoccupante alors que je suis émotionnellement bouleversé.

Je sais qu’il y a rarement une querelle personnelle dans laquelle deux personnes ne partagent pas un certain degré de responsabilité. Les pourcentages peuvent varier. Parfois, c’est 50/50. Parfois, malgré toutes les questions que je peux me poser, je ne m’attribue que 10 pour cent du problème. Et malheureusement il y a des moments où je suis mon pire ennemi et je dois m’attribuer presque toute la responsabilité.

Je ne suis pas parfait. Tout d’abord, en général, je dois regarder l’autre personne et ce qu’elle a fait que je considère comme incorrect. Puis, après cela, je serai capable de chercher honnêtement dans quelle mesure j’ai pris part au problème.

Conseil : si vous éprouvez des difficultés à identifier votre part de responsabilités, vous trouverez bien un indice à la réponse dans les fautes que vous avez attribuées à l’autre personne. Comment ça, vous interrogez-vous ? Et bien, voici le secret. En général, pas toujours, mais en général, nous pouvons trouver que les fautes que nous attribuons aux autres dans une situation donnée peuvent aussi être les nôtres.

Voici un « inventaire de la querelle » que vous pouvez utiliser pour traiter la prochaine expérience difficile que vous pourriez avoir avec une autre personne.

Formulaire de l’inventaire de la querelle

Où cela s’est-il passé ?

Quand cela s’est-il passé ?

Y avait-il des circonstances mémorables qui ont entouré l’interaction ?

Que s’est-il passé ? (Essayez de vous en tenir au langage qui a réellement été utilisé sans votre propre interprétation de ce qui a été dit).

Quels sont les événements antérieurs qui auraient pu influencer ce qu’il/elle a dit ou ce que j’ai dit ?

Qu’est-ce qu’il/elle a fait de mal ?

Est-ce que j’ai déjà vécu quelque chose de semblable auparavant ?

Combien de fois une telle chose m’est-elle déjà arrivée par le passé ?

Est-ce que cela ressemble à des schémas de mes interactions avec les autres ou était-ce vraiment un seul incident, isolé ?

Quelle était ma part de responsabilités dans le problème ?

Je dirais qu’environ _________% du problème était dû à mon propre comportement ou à mes réactions.

Qu’est-ce qui a provoqué le problème ? Quels signes puis-je chercher dans mes interactions futures qui pourront m’aider à éviter de répéter ce problème et l’empêcher de devenir un schéma ?

Ce que j’aurais pu faire différemment était :

Que devrais-je faire maintenant, si je dois faire quelque chose, pour mettre fin à cette expérience et passer à autre chose ?

Neuvième clé : commencez par le début

Certains d’entre nous n’aiment pas ceux qui sont très directs et vont droit au but. Nous avons l’impression que l’autre personne ne s’intéresse pas à nous. C’est pourquoi, la personne sociable intelligente ne se contentera pas de se plonger pas dans les affaires à régler. Elle commencera par une interaction avec des paroles agréables ou parlera d’abord des intérêts de l’autre personne.

Au lieu de : « Bonjour. Il y a trois choses dont je dois vous parler : la réunion de lundi, comment nous allons négocier avec Ali, et les chiffres du mois. »

Vous pourriez commencer par : « Comment s’est passé votre match de football cette semaine ? Combien de buts avez-vous marqué ? »

Ou : « “Comment ça s’est passé pour votre fille au . . . »

Ou : « Maintenant que les pluies ont cessé, vous devez vous préparer à planter votre jardin à nouveau cette année. »

Échanger des paroles futiles est une aptitude relationnelle qui n’est pas appréciée à sa juste valeur. Mais mettre quelqu’un à l’aise et le détendre est le premier pas vers une interaction utile et agréable. Si vous prenez sur vous de connaître les intérêts des personnes avec lesquelles vous interagissez et commencez les conversations en mentionnant des choses importantes pour l’autre personne, vos communications seront probablement plus réussies. N’oubliez pas, essayez d’être « intéressé » plutôt qu’« intéressant ».

Dixième clé : respectez vos limites, pas des barrières

Disons que nous avons fixé une limite qui dit que nous ne travaillons pas au-delà de l’heure de fermeture officielle. Nous respectons cette limite pour pouvoir maintenir l’équilibre dans nos vies et rester productifs au travail et disponible pour notre famille à la maison. Bien que nous nous en tenions à cette limite aussi souvent que nous le pouvons, il y aura inévitablement des occasions exceptionnelles où il nous faudra permettre aux limites d’être flexibles.

Par opposition, une barrière est une règle rigide que nous fixons avec colère en stipulant que « en aucune circonstance je ne travaillerai après 17h30. » Peut-être que cette barrière est le résultat d’une précédente expérience où on a profité de nous en nous demandant sans arrêt de travailler tard. Nous avons fini par être extrêmement amers par rapport à cette intrusion permanente dans notre temps personnel. Dans notre nouveau poste, nous essayons de fixer une barrière pour nous protéger. Le désir d’ériger une barrière est souvent sage pour un temps – le temps nécessaire pour nous protéger des émotions et des demandes accablantes. Une barrière peut apporter un espace pour souffler en période de crise, une pause pour réfléchir et une énergie recentrée pour une nouvelle approche du problème. Cependant, une fois en place, les barrières sont souvent laissées trop longtemps. Plus une barrière reste en place, plus elle deviendra probablement un mur, une chose apparemment impossible à surmonter. Les murs forment des prisons. Et finalement nos collègues risquent de nous exclure tout à fait.

Sur le lieu de travail, les personnes sociables sages sauront fixer une limite flexible, mais qui permet en même temps de préserver son amour-propre.

De nombreuses personnes ont besoin de fixer des limites par rapport à leurs heures de travail, par exemple, que ce soit pour elles ou pour les autres.

Conclusion

Nous ne pouvons pas apprendre à être des gens avec d’excellentes aptitudes relationnelles en une nuit. Permettez-vous de pratiquer sans rechercher la perfection.

Être conscient est un processus graduel et apprendre comment engager au mieux la conversation avec les autres peut être un travail et une passion de toute une vie. La véritable clé pour s’entendre avec les autres est d’essayer de trouver quelque chose à apprécier en eux, même dans des circonstances difficiles.

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