Forge : Cours 20
« A notre Mère,
A Iyami ATCHOROUNGA ADJEBIAYE,
A toi, Fille aînée du Soleil, Lumière de la Nuit,
Lumière du Noir, Lumière du Jour,
Lampe, Boussole, Clef et Règle,
Enfin, nous voyons ta Face,
La Face de la Vérité, celle que tu nous demandes de protéger,
Celle qui guide la Race et dont dépend la marche du monde.
Maintenant, nous le savons,
C’est grâce à elle que se discernent l’Erreur et le Péché.
Elle conçoit l’Ultime et forge l’Essentiel
Pour que la Vérité libère les enfants de la Terre.
Ô Douce Mère,
Les enfants de la Terre attachent le cœur à la passion mortelle,
Leur journée à la besogne avilissante, leur vie aux plaisirs inutiles,
Fasse qu’ils identifient la Cause et la Foi
Et qu’ils reviennent à l’Arbre auquel ils ont été enlevés.
Apprends-nous à croire qu’ils voient, qu’ils savent et qu’ils s’élèvent.
Apprends-nous à voir qu’ils n’écoutent pas et que pourtant ils s’illuminent.
Accorde la gloire éternelle à ceux qui ont compris.
Que nous te dédions la Formule de l’Abondance,
Que nous l’appliquions à la mathématique,
Que nous la rattachions à la philosophie.
Que nous enseignions la Science,
Que notre postulat rallie l’Ordre à la Transformation,
Que nous t’obéissions sans jamais te désobéir,
Fasse que notre Serment ne soit pas un sermon
Et que rien du contenu ne déborde le contenant.
Convaincus du fruit des prémisses de ce jour,
Sans poursuite vaine, sans réserve fatale,
Devant le Ciel, Devant nous, devant eux,
Accompagne Ton Œuvre à son Dessein.
Et, de notre condition actuelle à ses valeurs profondes,
Enrichis-nous sans rien nous imposer qui ne soit notre liberté.
Ô Fille aînée du Soleil, accrois le Sens en nous,
Assiste-nous à chaque fois que nous engageons notre Serment. »
Comme la Vie, la Sorcellerie ne perd pas son sens : elle a une fin en nous. Nous ne sommes ni oiseaux ni chauve-souris, comment allons-nous nous tenir debout dans l’air ?
Bien que l’explication des Tablettes soit centrée sur la Science de notre Mère, il nous est loisible d’y saisir l’unité fondamentale de la Sorcellerie malgré nos cultures différentes et divergentes. Les traditions, éléments utiles et magiques du monde, se rejoignent toutes et se complètent parfaitement à travers ce que nous apprend Iyamonkpo.
Nous comprenons que les expériences dites occultes ou religieuses, qu’il s’agisse de l’animisme ou d’une religion du livre, pratiquées seul ou en groupe, exécutées dans des endroits ‘’propices’’, ‘’sectaires’’ ou ‘’hermétiques’’, sont, en partie et de façon sectorielle, des réminiscences et des représentations emblématiques de la Science de notre Mère. Elles sont expressives de la Science Primordiale mais ne sont pas elle.
Dans nos esprits, nous avons pris acte de cette nouvelle clarté.
Iyamonkpo nous présente la quinzième Tablette :
« Sur la quinzième Tablette, il est écrit :
Les 16 cycles cosmiques et planétaires
Aussitôt que naît l’idée au plan cosmique,
Vérifie les circonstances de sa naissance.
A l’ordre planétaire, est-ce le bon moment ?
Si oui, confie-la aux Serviteurs de notre Mère
Et n’attends plus, c’est le bon grain.
Le bon fruit, c’est l’imprévisible et indicible joie
Elle s’ensuit au moment où tu l’attends le moins.
écrit :
‘’Sorcier, comprends, je veux que tu comprennes :
Agir sans concevoir le temps qui passe, c’est perdre son temps.
L’Action n’existe pas sans la Graine et le Fruit préconçus.
L’Action n’enfante que la germination de la Graine qui porte déjà son Fruit.
Sème le bon grain au bon moment et tu récolteras le bon fruit.’’ »
