LA FORGE : COURS 23

10 août 2019

LA FORGE : COURS 23

Forge : Cours 23

Gloire au Falyhum et à la Pierre !

Le Falyhum est l’atelier.

L’atelier est la nature.

La nature est la Pierre

Heureux celui qui,

Ayant son Falyhum,

Profite du Temps

Et construit sa Richesse.

Heureux celui qui sait

Pourquoi il taille sa Pierre,

Perfectionne ses instruments

Et honore le Falyhum.

La Clef perdue est retrouvée

La Pierre a été au cours des siècles, un objet de convoitise de tous les sorciers et certains ont travaillé leur vie durant, sans la trouver.

C’est à la fois si simple et si long ! Si facile et si complexe !

Quand le Falyhum est mis au service de la Cause et de la Foi d’un groupe, il apporte de meilleurs résultats. De même, quand un groupe de volontaires façonne la Pierre aux mesures de ses ambitions, les résultats rapides et excellents comblent chacun et tous.  Le résultat obtenu de la Pierre taillée n’est jamais définitif et la façon de la travailler est l’essentiel à retenir et à transmettre de génération en génération. C’est la Clef.

Les choses de la vie ne sont ni faciles ni difficiles, ni bonnes ni mauvaises.

Quand on entend parler de la Pierre, on a tendance à regarder en dehors de soi pour la saisir. La Pierre devient alors, à cause de nos perceptions limitées, tout ce qu’elle n’est pas : douleur, souffrance, aridité, dureté, toute peine et toute difficulté, tout sortilège et tout malheur. C’est comme si nous, les humains, nous avions eu certaines expériences qui nous donnent une sensation de confort et un sentiment de sécurité sur terre et dont le contraire nous rebute et nous déplaît.

Quand notre Mère parle de la Pierre, sa vision est tellement large qu’elle englobe tout notre état de sorcier : la philosophie de la Pierre est irremplaçable dans nos expériences sorcières. Chaque activité du sorcier, jugée facile ou difficile, bonne ou mauvaise, est un aspect de la Pierre taillée, aspect par lequel le sorcier donne un sens à sa liberté de pensée et d’action.

La Pierre taillée est l’essence du progrès.

Devant la Pierre, le sorcier prend conscience de ses capacités et retrouve sa vraie condition de créateur et d’homme libre. La Pierre nous permet d’atteindre la conscience de l’évolution en nous et hors de nous. Chaque transformation que quiconque lui apporte est un état de conscience individuelle et collective qui nous conduit à vivre la réalité que le Ciel pose sur le chemin de chacun de nous. C’est pourquoi le bon sorcier ne taille pas la Pierre au hasard ni à la légère.

Nous sommes nés de nouveau.

Pour tailler notre Pierre, nous ne pourrons pas aller plus vite comme dans nos rêves. Chaque coup de marteau et de burin sur la Pierre, lent et précis, est indispensable pour la réussite de nos expériences sorcières. Egalement, nous devons respecter les délais de la finition :

« L’essentiel est que votre pierre soit taillée à temps,

Avant la prochaine descente de la Corde,

Avant la jetée de votre Bouteille à la Mer. »

Nous sommes libres de rester au niveau où sous sommes arrivés.

Le résultat obtenu n’est pas négligeable. Nous avons matière à réflexion et à notre disposition la Pierre aux possibilités multiples. Il nous est loisible de la reconnaitre et de la tailler avec les marteaux et les burins scientifiques (mathématique, géométrie et philosophie) ou avec ceux des 7 Nœuds de la Corde ou ceux plus profanes et chronophages de l’inutile, de la négligence, des amitiés sans partage du pain de maïs, ni du vin de palme, ni du sel ; ceux du Doute sont plus nombreux et plus insidieux, ils sont 666, nous pouvons aussi les utiliser pour tailler la Pierre. Les marteaux et burins de la modernité sont au nombre de 999, ils sont tous aussi utiles que les autres. Autant d’individus, autant d’instruments, c’est ce qu’il faut comprendre.

Bien des Initiés jugent suffisant la pierre qu’ils ont travaillée à leur façon, c’est bien. D’autres, au contact de la vérité, veulent faire mieux qu’ils avaient fait, c’est bien aussi. La Pierre se taille diversement et ses utilisations sont multiples et multiformes. C’est l’œuvre de la création, ‘’la pierre de la Pierre’’, le dimensionnel sacré que notre Mère alloue à tous ses enfants, expérimentés ou non. Sans la Pierre, rien n’est, nous ne sommes rien et nous ne serons rien.

Ce fut un Maître qui nous présenta ‘’le Marteau et le Burin’’ :

« Le Sorcier n’est pas à la recherche du néant et du malheur.

Il recherche le souffle, l’énergie et la richesse contenus dans la vie.

Il jouit de la vie en donnant formes et couleurs à sa vie intérieure.

Il peint son monde comme on peint une toile posée sur une table.

La table est aussi la Pierre à laquelle il donne forme et beauté.

Mais c’est notre Mère qui lui fournit les éléments nécessaires à son bonheur.

Notre Mère, au-delà de vos visions limitées, vit dans la Pierre.

Créant, taillant, polissant continuellement celle-ci.

Et son esprit à l’intérieur de la Pierre constitue votre véritable identité,

Celle dont vous planifiez sans cesse la recherche.

Dans la Pierre comme dans le Falyhum, notre Mère fait tout.

Elle crée le vulgaire et le subtil, l’individuel et le collectif.

Elle crée ce qui est en vous et ce que vous faites.

Quand vous taillez la Pierre, de jour comme de nuit,

Notre Mère vous protège de ses éclats dangereux.

Et, immortelle, elle prend forme dans votre Œuvre.

Comme une eau, elle coule à travers le Temps.

Elle se déplace par sa propre puissance.

Elle se projette d’elle-même à vous, de vous à la Pierre,

De la Pierre à vous et de vous à elle-même

De sorte qu’en taillant la Pierre, vous bénéficiez de son Abondance.

Cette compréhension est la bénédiction,

Le cadeau qui vous vient au travers des Maîtres.

Sans sa pierre, nul ne peut contribuer à la Construction.

Voilà le Marteau et le Burin, apprenez à vous les révéler.

Trouvés, apprenez aussi à les manier convenablement.

Si votre initiation vous a conduits de l’inertie à l’œuvre,

De la fondation à l’élévation de l’Édifice,

C’est à vous-mêmes de vous donner vos propres instruments,

Vos propres plans et organisations pour Bâtir.

Marteau et Burin, ces instruments de vous sont à vous.

Ne les attendez ni du Ciel ni de notre Mère.

Maintenant agrippez-vous à la Corde et descendez. »

Puis, nous entendîmes une voix caverneuse et presque chantante :

« Si le pauvre genre humain voulait ne pas se révolter,

Il recevrait beaucoup de biens d’une véritable mère,

Mais refusant d’obéir, il reste avec ses soucis,

Et demeure prisonnier.

Toutefois, notre chère Mère ne veut pas

Leur tenir rigueur pour leur désobéissance ;

Et elle laisse ses biens précieux

Arriver à la lumière trop souvent,

Quoiqu’ils y parviennent très rarement,

Afin qu’on les apprécie ;

Sinon on les considère comme fables.

C’est pourquoi, en l’honneur de la fête,

Que nous célébrons aujourd’hui,

Pour qu’on lui rende grâce plus souvent,

Elle veut faire une bonne œuvre.

On descendra la Corde.

Celui qui s’y suspendra sera délivré. »

Puis, une autre voix, plus forte que la première :

« Les secrets perdent leur valeur.

La profanation détruit la grâce.

Donc, ne jette pas les perles aux porcs,

Et ne fais pas à un âne un lit de roses. »

Enfin, une troisième voix cria :

« Que celui qui a taillé sa Pierre

Honore le Falyhum avec des pesants de sel.

Et que le centuple de son sacrifice lui soit accordé. »

Soudain, une obscurité nous envahit.

Et tout autour de nous devint sombre, nébuleux et sibyllin.

Jusqu’à cette heure où nous vous rapportons ces faits,

Aucun de nous ne sait à quel moment ses pieds ont touché la Terre.

Ainsi s’entremêlent le connu et l’inconnu, de génération en génération.

Heureux ceux qui ont compris !

Et pour ceux qui veulent apprendre et comprendre,

La Science de notre Mère,

Comme le fruit défendu, comme le péché originel,

Fait son chemin du Vaisseau Sacré à l’Âge d’Or,

Du Secret à la Révélation,

De l’Initiation à la Connaissance,

Du Ciel à la Terre,

De la Forêt Noire à la Lumière.

Pour votre intelligence, puisez-en ce que vous pouvez

Et laissez les soins de sa profanation aux ignorants.

Édit Secret du Magisterium Solaire

About ONIFA

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *