Trente-quatrième apologie : Le Messager Fu
Fu se fait rassembleur des grâces et détenteur de la clef du mystère qui les recouvre. Il veut que ce qui est caché suscite une saine curiosité pour être découvert. Il appuie le secret et stipule que celui-ci ne se partage qu’avec celui qui s’abandonne sans se soumettre. Il incarne la garantie que les autres Messagers attendent de la créature pour la lancer dans la jouissance des beautés infinies du Ciel.
Le Babalawo :
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- Botchè nous lâche le seizième Messager en ces thèmes: « Va. Conjure l’Oracle. Nomme-toi Fu. Garde en toi le Symbole et sois Vision.
- Je t’envoie au milieu des ignorants. Guéris-les et consacre-les à l’œuvre du Ciel.
- Du palmier, la créature tisse une toile neutre, sois pour son ouvrage la teinture bénie des Dieux. »
- Fu s’empare du Sacré en disant: « Je passe et repasse de l’arrière à l’avant, de l’avant à l’arrière.
- Avec les 15, je secoue le Ciel pour accomplir la Fin.
- Je roule le fini pour donner une forme intelligible à l’infini.
- Je suis le trône de la Puissance. Je fais que la vie coule sans déborder des sillons du Dessein.
- Par moi tout ce qui est révélé se voile. Rien ne transparaît. Toute la révélation passe par mon œuvre mystérieuse et impénétrable.
- Je fais de ta perte l’occasion d’une réintégration au salut qui confond le profanateur.
- Je sers de point d’achoppement au Ciel et à la Terre, à l’Univers et à l’Humanité.
- Sans moi que peut ta faible nature devant la puissance céleste?
- N’es-tu pas un éternel nécessiteux? Et le Ciel n’est-il pas le détenteur de toute chose?
- J’approfondis la Connaissance en faisant d’elle une œuvre de Vérité et de Tolérance, des forces dont tu auras toujours besoin.
- Avec moi, ta quête s’achève. Maintenant accepte ma voie de salut: Choix, Obéissance, Foi et Sacrifice sans soumission.
- Je suis le Deux-Un-Deux-Un. Mon Corps est la Terre. Et l’Esprit fut. »
