Le Messager Gouda.
Gouda est le signe avant-coureur du Courroux, ou mieux, de la colère divine quand la désobéissance et les méfaits assiègent l’être. Il préserve la Vie, l’Ordre et le Dessein de la ruine en activant la terreur par une promesse de destruction tragique et sanglante des œuvres impropres à la manifestation de la Vérité, du Bon et du Bien. Sa rage et sa fureur sont bienfaisantes. Gouda apprécie les recommencements constructifs avec une égale sagacité.
Le Babalawo :
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- Botchè nous lâche le neuvième Messager en ces thèmes: « Va. Conjure l’Oracle. Nomme-toi Gouda. Garde en toi le Symbole et sois Vision.
- Je t’envoie au milieu des ignorants. Guéris-les et consacre-les à l’œuvre du Ciel.
- Du palmier, la créature tisse une toile neutre, sois pour son ouvrage la teinture bénie des Dieux. »
- Gouda s’empare du Sacré en disant: « Ce monde ne connaît pas mon nom et, déjà, élève la potence de mon exécution.
- De la calebasse, je ferai sept tas. Du couvercle, je ferai seize feux.
- De là, il ne verra plus à quoi s’en prendre pour se glorifier. Je disperserai leur puissance.
- J’émets 256 rayons sur l’abîme. J’écris la vraie Histoire pour assommer le mensonge.
- Je transperce le cœur du blasphémateur. Je tue la faute et le fautif.
- J’ensemence la terre de ta liberté et de ta survie.
- Sur la voie du Salut, j’entame le labour et je promets la pluie et une bonne moisson.
- La raison est évidente: l’Alliance réalise son projet mais, s’il s’agit de compter seulement sur toi, la déception du Ciel est inévitable.
- J’apporte le Sel et ses Principes.
- La Loi est écrite. Elle est dans ton cœur.
- Préserve le palmier. Il est innocent.
- Le jour de mon règne, j’offrirai ta tête en sacrifice au palmier perdu.
- Je te dirai, ne fais plus jamais ce que tu ne sais pas.
- Alors, des nuées, tombera une pluie de sang et un feu ardent consumera tes sales œuvres.
- Tes pieds t’abandonneront parce que tu nies l’Alliance, parce que tu ne l’as pas considérée comme le seul chemin de ton salut.
- Nul ne peut m’approcher s’il n’observe les principes de la Sagesse. Nul ne peut me demander asile s’il est étranger à lui-même.
- Je participerai à la félicité de celui qui dira à mon appel « voici ma part à l’Edifice. »
- Bienheureux l’enfant qui se souvient de ses géniteurs.
- Malheur à celui qui brise mon diadème. Je lui ôterai la parole et je lui rendrai un coup pareil à son forfait.
- Tire de moi la leçon; l’Univers ne t’invite pas à garder la foi dans le néant. Il t’exhorte plutôt à garder ta conscience en face du vide.
- Je suis l’Un-Un-Un-Deux. Mon Corps est l’Air. Et l’Energie fut. »
