Trukpin-Yèkou
Abiku présente la kola à l’autel et dit:
« Nos vœux s’en vont. »
Qu’ils soient exaucés, répond l’assistance.
Sauf celui qui n’est pas encore né, tous connaissent la formule.
Ils unissent leurs prières pour mieux se faire entendre.
Ce qu’ils font ensemble survit.
Pour décourager la mort, ne vous mettez pas hors de cela.
Pour que la vie vous obéisse, obéissez à l’au-delà.
Celui qui ne vous l’enseigne pas, vous trompe.
Celui qui n’est pas resté auprès de vous ne peut pas vous entendre.
Vos morts vous entendent. Obéissez à vos morts.
Ces noms ont consulté pour les enfants d’un défunt.
Trukpin-Yèkou leur dit:
«II y a ce qu’on oublie. Il y a ce qu’on n’oublie pas.
Ce signe n’est pas celui de votre père.
C’est celui de la mort. Souvenez-vous de son jour. »