Tula-Winlin
L’aïeul est revenu.
Je vous en prie.
Je vous en supplie.
Ne faites pas de ceci une chose humaine.
Car, jusqu’à ce jour personne ne sait si l’on en revient.
Ajèjouogounlo rentrera dans un corps.
Ce jour-là, il aura un seul savant, un seul connaisseur.
Bolu, Boyè, Botchè feront un dieu.
Je connais aujourd’hui.
Je connais demain.
Cela me suffit.
Ainsi chante le devin Bokitchè.
Tula-Winlin lui dit :
« Le gourmand n’a rien à dire.
Il s’arrête là où il trouve à manger
Mais gardons confiance.
Demain, quand son ventre s’éclatera, il ira plus loin. »