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20 février 2021

LE FALYHUM

LE FALYHUM

1. L’HUMAIN

Reconnaissons que nous sommes les créatures les plus perfectionnées du Ciel.

Nous avons reçu en partage l’amour et l’intelligence dans lesquels la Sagesse dépose ses talents.

Nous naissons, grandissons, pensons, agissons et mourons.

Nous sommes les produits les plus performants de la terre.

Nous savons que nous avons une destinée et une fin.

Nous avons une vie intérieure et extérieure, visible et invisible, une manifestation agissante du Ciel qui nous imprime dans l’univers comme des acteurs privilégiés, comme des porteurs de vie et un « celui des autres », partie intégrante du Tout.

2- LA CORDE

Glorifions ensemble ce bienfait de nos créateurs en demandant :

« Ilè Eniyan, Terre des humains,  

Éveille notre conscience à la maîtrise de nous-mêmes et de la nature.

Fais de nous des porteurs de vie, de santé et de vérité.

Donne-nous les hauts pouvoirs de l’humilité et du sacrifice.

Ne nous sépare pas de nos semblables.

Que les valeurs essentielles prédominent au sein de notre Famille.  

Chaque jour, reflète la lumière du Ciel sur la voie que chacun de nous a choisi d’emprunter.

Et que chacun de nous soit à la place de la lumière qu’il porte.

3. LA CORDE ATTACHE L’HOMME

Le Célébrant invite l’assistance à s’asseoir et dit :

« Ceci est un programme de nos Ancêtres. Nous devons le réaliser tout le temps pour mieux réussir nos vies.

Maintenant, faisons passer le Sel de notre Alliance et que chacun le goûte à nouveau. »

Puis, il récite l’aveu sacramentel :

«Le succès vient. Nous recourons à notre intelligence primitive, à l’ignorance, pour surmonter certaines difficultés relationnelles.

Nous cultivons patiemment les situations délicates en approfondissant les questions dans le silence.

Nous nous soumettons pour mieux nous entendre et nous comprendre sans perdre de vue notre force vitale, nos activités et notre esprit créatif.

L’inaction volontaire est bénéfique. Elle nourrit la patience et fait surmonter le danger.

Nous évitons les procès et les discutions inutiles. Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un procès.

4. LA CORDE SE DÉTACHE

Le Célébrant dit :

Au soir du dernier jour, quand tout est silencieux et que le Lieu Sacré est illuminé, le chapelet  prend vie, la voix du Babalawo s’élève :

(Lecture et explication de l’arcane.)

Le Célébrant récite :

“Au moment de retourner au Ciel, Orunmila s’arrêta au pied d’un palmier, ramassa une noix de palme par terre et dit à ses compagnons :

« Moi, je retourne au Commencement. Vous ne me verrez plus. Mais vous verrez toujours cette noix. Prenez celle-ci, mettez-la en terre.

Elle germera et donnera une pousse. La pousse grandira et deviendra un palmier. Le palmier produira beaucoup de fruits.

Mettez seize noix à part.

Polissez-les à l’aide de la pierre.

Lavez-les à l’eau lustrale.

Débarrassez-les de toute impureté.

Plongez-les dans de l’huile purifiée.

Nettoyez-les, une à une.

Frottez-les, les unes contre les autres.

Protégez-les contre le souffle des vents.

Enveloppez-les d’une toile blanche et propre.

Conservez-les dans une calebasse, loin des mains impures.

A chaque fois que vous aurez besoin d’une révélation, ayez recours aux noix sacrées.

Elles ne vous tromperont pas sur vos aspirations.

Devant elles, restez humbles et conciliants.

Un jour, le sort les élèvera et vous ne les verrez plus. C’est ce jour-là que le monde connaitra mon nom. AGBONMIRÈGOUN»

5. L’HOMME SE LIBÈRE

Le Célébrant prie :

«Que les barbares ne goûtent pas au sang dans nos maisons.

Que le chemin de la perdition ne s’ouvre pas pour nous. Que la nuit ne tombe pas sur nous.

Que nos orgueils ne provoquent pas des accidents dans nos maisons.

Ne nous enfermons pas. Ne nous écrasons pas.

Et que ce souvenir d’Agbé Ayé Dajo Orun demeure en nous pour l’éternité que le Ciel nous a accordé.

«Heureux celui qui, dans la course, attend le vrai départ.

Heureux celui qui poursuit son chemin contre vents et marées.

Heureux celui qui a vu la Gloire et l’a suivie.

Heureux celui qui, puissant, continue d’œuvrer pour le Bien.

Heureux celui qui a tout donner pour l’édification de la Famille.

Heureux celui qui prête son intelligence à la fortune de tous.

Heureux celui qui fait de sa moisson, la moisson de tous.

Heureux les constructeurs de la Tolérance, du Partage et du Progrès.

Quand le feu s’éteint, il se couvre de cendre.

Quand le bananier meurt, il laisse des rejets.

Ne soyons pas le feu agité, brûlant et dévastateur.

Soyons le bananier calme, frais, doux et prévoyant. »

Le Célébrant énonce après un silence :

« Maintenant, initions la chaîne qui fera l’histoire de notre solidarité. Donnons-nous la main en signe de confiance, de mutualité, de complémentarité et de solidarité indéfectible.»

Après un silence, l’assistance se recueille et se donne la main après l’avoir posée sur l’épaule gauche.

6. L’HUMAIN RECONNAIT SA MISSION

Le Célébrant dit :

Ce que nous venons de célébrer nous ressemble. Ce lieu est l’autel de la Vérité.

Tout ce qui s’est passé aujourd’hui, nous a vus naître.

Ne trahissons pas nos valeurs, ne nous trompons pas, celui qui sait ne trahit pas.

Chers frères et sœurs, retournons dans nos demeures avec la joie d’avoir célébré la Vérité.

Faisons toujours ainsi en ayant soin de ne pas livrer la Nuit à l’ignorance.

La nuit a son soleil.

Je vous laisse cet espoir, qu’il entre dans vos rêves et qu’il nourrisse vos vies.

Maintenant partez et que vos faits, gestes et paroles suscitent des hommes et des femmes mûrs pour toutes les nations.

Allez, allez achever le labour que nous venons d’entamer.

Semez le bon grain. L’univers apportera l’eau et vous récolterez ce que vous avez semé.

Ici et maintenant. Merci.

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